Les apports de la Médecine Traditionnelle Chinoise
BIEN-ÊTRE AU FÉMININ
La théorie du Yin et du Yang :
L'incidence des affections gynécologiques se retrouve dans bien des aspects de la vie des femmes : anomalies des règles (règles irrégulières, règles douloureuses - dysménorrhée, ménorragie, métrorragie, syndrome pré-menstruel : tension mammaire, céphalée, œdème, vertige, émotivité...), leucorrhées et infections vaginales (mycoses, herpès...), problèmes de fertilité, problèmes liés à la grossesse, à l'accouchement et à l'allaitement, endométriose et masses abdominales (kystes ovariens, fibromes...), ménopause (bouffées de chaleur, transpiration nocturne...), etc... Le domaine est vaste mais la médecine chinoise, avec sa vision particulière de la physiologie féminine, possède de nombreuses réponses efficaces aux divers maux qui peuvent affecter la vie des femmes.
Science de l'intimité et de la vie, la gynécologie tient une place importante dans la médecine chinoise. Les plus anciens écrits médicaux connus sur le sujet remontent à la dynastie des Shang (1500-1000 ans avant notre ère) et les nombreux ouvrages publiés par la suite témoignent de l’intérêt pour cette spécialité et de la vigueur de la recherche qui continue toujours aujourd'hui à proposer des traitements innovants en association avec la médecine occidentale (introduite en Chine à la fin de la dynastie Qing vers 1912).
La physiologie féminine pour la médecine chinoise est dominée par le Sang qui est non seulement à l'origine des règles mais aussi responsable de la fertilité, de la conception, de la grossesse et de l'accouchement. Dans la pensée chinoise, le féminin appartient au Yin et le masculin au Yang. Ainsi, la physiologie féminine s'enracine dans le Sang et celle de l'homme dans le Qi. Bien évidemment, ces aspects Yin ou Yang ne sont pas absolu car dans la cosmologie chinoise, il s'agit de principes antithétiques, certes, mais dont les qualités sont complémentaires. Le Yin et le Yang sont liés par des relations d'engendrement et de contrôle mutuel dans un processus de transformation dynamique à l'origine de tous les phénomènes de l'Univers. Le Yin porte en lui le germe du Yang, si bien que le Yin peut se transformer en Yang et réciproquement. Ces relations sont symbolisées dans le Tai Ji qui illustre bien l'interdépendance du Yin et du Yang et son principe créateur.
Donc, si la physiologie féminine est bien ancrée dans le Yin, certains de ses aspects sont Yang. Ainsi Qi et Sang sont tous deux fortement impliqués dans l’étiologie des affections gynécologiques ; et par là, les Organes internes qui participent aux mécanismes du Qi et du Sang : le Rein, racine du Qi originel et de l'Essence prénatale (base matérielle de la formation du Sang menstruel), le Foie qui stocke le Sang et le fait circuler grâce au Qi, la Rate qui participe à la fabrication du Sang et maintient le Sang dans les vaisseaux et les Organes à leur place, le Cœur qui gouverne le Sang et abrite l'Esprit (d'où le profond retentissement des émotions sur la physiologie féminine)...
Tout l'art du traitement par la médecine chinoise va donc résider dans l'identification des déséquilibres liés au Qi et au Sang, à tels ou tels Organe. Par la suite, le choix judicieux de points d'acupuncture et la phytothérapie permettront de procéder au rééquilibrage nécessaire à la restauration d'un fonctionnement optimum.
DOULEUR
Maux de tête, migraine, céphalée, trouble musculo-squelettique (mal de dos, lombalgie, cervicalgie, sciatique ou sciatalgie, périarthrite de l'épaule, tendinite, douleur au genou...) névralgie, fibromyalgie, arthrose, polyarthrite rhumatoïde, douleurs viscérales (maladie de Crohn, syndrome de l'intestin irritable, coliques, calculs biliaires, calculs rénaux...)... La liste est longue et quelle qu'en soit la cause, la douleur et notamment la douleur chronique dépasse la simple sensation physique. Elle limite les activités quotidiennes et dégrade la qualité de vie en altérant également le bien-être psychologique et social. C'est en définitive l'une des causes les plus fréquentes de souffrance et d'infirmité dans le monde actuel. Le docteur Albert Schweitzer (1875-1965) disait : « La douleur est un seigneur de l'humanité plus terrible encore que la mort ». Aujourd'hui encore, maîtriser totalement la douleur demeure un défi permanent.
Aiguë ou chronique, la douleur peut avoir toute une variété de causes.
Face à l’expression d’une douleur, la première mesure consiste donc à en rechercher l'origine car la douleur constitue avant tout pour le corps un signal d'alarme qui avertit que quelque chose ne fonctionne pas correctement. Être attentif à la douleur permet de se garder de blessures plus sévères et, on ne le répétera jamais assez : toute douleur ou fatigue inhabituelle peut constituer le signe d'une pathologie sous-jacente. Il est donc important de consulter son médecin traitant afin qu’il en détermine la cause et mette en place le traitement et le suivi qui conviennent. Parfois cependant, le problème est plus complexe et nécessite une approche plus globale. C’est le cas notamment des douleurs chroniques ou d’origine cancéreuse pour lesquelles une prise en charge pluridisciplinaire est souvent conseillée.
Profondeur et richesse de la MTC dans l'approche des problématiques douloureuses.
La médecine traditionnelle chinoise (MTC) est probablement l'un des systèmes médicaux ancestraux pratiqué avec la plus grande continuité. Ce système médical unique, développé au fil des millénaires en suivant une méthode empirique d'observation, permet de traiter un vaste ensemble de déséquilibres et s'avère d'une utilité particulière pour soulager différentes sortes de douleur. Le plus ancien exposé relativement systématique sur la douleur se trouve dans le Huangdi Nei Jing, ou Classique Interne de l'Empereur Jaune (un ouvrage considéré comme le plus ancien traité de médecine traditionnelle chinoise qui aurait été compilé durant la période couvrant les Royaumes combattants et la dynastie Han, soit environ entre 500 ans avant notre ère et +220). La stagnation de Qi et de Sang y est présentée comme la cause essentielle de la douleur. Jusqu'aux dynasties Ming et Qing, la plupart des médecins basaient leurs traitements sur cette théorie tout en y apportant des correctifs pour tenir compte des types connus d'étiologie, de physiopathologie, de symptômes et de traitements ; tels que le Vide d’Énergie et la Plénitude.
Ainsi, du point de vue de la médecine chinoise, le corps, pour être en bonne santé, doit maintenir un équilibre entre Yin et Yang, Qi et Sang. Quand le Qi ou le Sang font défaut (Vide ou Insuffisance) ou qu'ils s'amassent quelque part (Plénitude ou Excès) ou ne circulent pas harmonieusement (Stagnation), il se forme un déséquilibre entre le Yin et le Yang, les organes internes ne fonctionnent plus de manière optimum, la maladie et la douleur se développent.
À l'aide des méthodes traditionnelles de différenciation des syndromes et de choix des pratiques, la MTC va chercher à combiner le travail sur le problème de fond (ce qui a amené au déséquilibre), l’action sur les manifestations (ici la douleur). À chaque fois que c’est possible, la médecine chinoise va donc essayer de traiter le problème à tous les niveaux et à procurer ainsi beaucoup plus qu'un soulagement palliatif. Le travail sur le fond aborde également l’aspect particulièrement important de l'état psychologique de la personne. Le déséquilibre émotionnel est l'une des causes traditionnelles de maladie et joue donc un
rôle important dans le développement des pathologies douloureuses. Au surplus, une douleur qui persiste peut en elle-même perturber l’état psycho–émotionnel de l'individu. Adapter les techniques pour prendre en compte l’aspect émotionnel est donc un élément crucial de la prise en charge des douleurs chroniques.
Ainsi, en complément du suivi médical, la MTC peut permettre de :
- fournir le plus grand soulagement possible et réduire au maximum le niveau de douleur ;
- espacer les crises, limiter les rechutes;
- régulariser les émotions ;
- augmenter l'énergie ;
- améliorer la qualité de vie ;
- diminuer autant que possible la dépendance vis-à-vis de médicaments aux effets secondaire trop indésirables.
Plus que tout, la MTC embrasse la totalité de la douleur, laquelle intéresse le Corps, l'Âme et l'Esprit.
CANCERS
De plus en plus de centres de traitement contre le cancer proposent aujourd’hui, dans leur offre de soins de support, un accompagnement en MTC. Et les patients eux-mêmes sont de plus en plus nombreux à plébisciter cette approche.
En effet, la médecine traditionnelle chinoise est de plus en plus reconnue pour apporter un complément aux traitements contre le cancer , une aide pour favoriser le confort, voire l’amélioration des capacités de guérison. Il est toutefois important de noter qu’il s’agit uniquement d’une approche complémentaire qui ne peut en aucun cas se substituer aux traitements médicaux classiques du cancer et qui n’a pas d’objectif curatif en soi.
Le cancer est une maladie bien connue de la Médecine Chinoise. Les symptômes tumoraux sont étudiés depuis longtemps pour chercher comment permettre à l’organisme de retrouver l’équilibre.
Car, comme pour nombre d’autres problématiques, la médecine chinoise considère le cancer comme la manifestation locale d’un déséquilibre de l’ensemble du corps. On va donc s’attacher à identifier les déséquilibres (Vide/Plénitude, équilibre Yin/Yang, Énergie/Matière, etc...) pour les corriger afin de soutenir l’Énergie Vitale. Cela permet de fortifier l’organisme pour lutter contre la maladie (lutte contre fatigue, amélioration de la fonction immunitaire, normalisation du bilan sanguin…) ; mais aussi d’agir sur le Bien-Être global (sommeil, appétit, stress, anxiété, trouble de l’humeur, etc.). Et cela inclut les effets indésirables induits par les traitements en eux-mêmes.
En effet, un des grands apports de la médecine chinoise dans les traitement des cancers est sa capacité potentielle à limiter les effets secondaires indésirables des traitements de chimiothérapie et de radiothérapie tels que les troubles digestifs (diarrhées, nausées et vomissements, syndrome main-pied, aphtes, perte de goût et d’appétit, migraines, crampes et autres douleurs…)
La médecine chinoise peut également se révéler intéressante pour les interventions chirurgicale afin de réduire la fatigue et le stress, et permettre une meilleure cicatrisation de la partie opérée.
En complément du suivi médical, le suivi en MTC a donc toute sa place dans l’objectif de favoriser le confort tout au long du traitement et d’accélérer la convalescence pour retrouver rapidement une qualité de vie la meilleure possible.
ÉMOTIONS
Pour la médecine chinoise, les maladies ont 3 grandes catégories de causes :
- - les causes externes : les facteurs climatiques (on peut rentrer les virus dans cette catégorie!) ;
- - les causes diverses : constitution, alimentation, activité excessive ou insuffisante, traumatismes ;
- - les causes internes : les émotions.
Arrêtons-nous un moment sur ces dernières... Bien entendu, toutes les émotions ne conduisent pas obligatoirement à la maladie. C’est une émotion exagérée, refoulée, absente ou qui dure trop longtemps qui causera des dysfonctionnements sur le corps. Finalement, cette vision des émotions rejoint beaucoup le concept de somatisation psychopathologique que nous connaissons mieux en occident… et qui parfois conduit à ce que l’on nomme les troubles fonctionnels.
Mais que sont les troubles fonctionnels ?
[LISTE NON EXHAUSTIVE]
Vertiges, troubles visuels, acouphène, fatigue, insomnie, troubles de la concentration, maux de tête, migraine, douleurs atypiques du visage, crises non épileptiques, besoin de se racler la gorge, toux fonctionnelle, syndrome de boule dans la gorge;
Troubles somatosensoriels et moteurs, troubles locomoteurs, tremblement fonctionnel, douleurs locales, régionales ou généralisées des tissus mous (fibromyalgie);
Prurit, allodynie (douleur déclenchée par un stimulus normalement indolore comme un effleurement de la peau par exemple), transpiration excessive (hyperhidrose), urticaire (dermographisme) associé au stress;
Précordialgies (douleurs ressenties en avant du cœur), anomalies du rythme cardiaque (tachycardies sinusales, palpitations), crises hypertensives (élévation importante de la pression artérielle), syncopes vasovagales;
Augmentation de la fréquence respiratoire (tachypnée, hyperventilation), crises de type asthmatique (le plus souvent dans le cadre de crises de panique);
Troubles de la déglutition, intolérances alimentaires non allergiques et non enzymatiques, troubles alimentaires, ballonnements, constipation, diarrhée, syndrome de l’intestin irritable, douleurs abdominales fonctionnelles, anisme;
Douleurs pelviennes ou génitales chroniques, troubles mictionnels, dysurie, troubles sexuels...
D’après J. Goutte, Chef de clinique, et P. Cathébras, Professeur de médecine interne au CHU de Saint-Étienne (*), ce terme de troubles « fonctionnels » fait référence à des plaintes pour lesquelles aucune cause organique lésionnelle sous-jacente n’a pu être identifiée. Ce type de problématique représente près d'un tiers des consultations, et se retrouve à tous les niveaux du système de santé. La classification des troubles fonctionnels est complexe et ambiguë, reflétant des points de vue différents sur un même phénomène : la « somatisation ». La prise en charge des patients fonctionnels oscille entre le scientisme biomédical conduisant à une quête vaine d'organicité, et le postulat de psychogenèse exclusive des symptômes, souvent perçue par les patients comme la négation de la réalité des symptômes physiques présentés.
Toujours selon J. Goutte et P. Cathébras, la prise en charge médicale consiste dans l'idéal en une approche intégrative, laissant dès la première consultation la porte ouverte aux facteurs psychiques et sociaux, et explicitant les différents facteurs biologiques impliqués dans la genèse et la pérennisation des troubles. Selon eux, la médecine « centrée sur la maladie » est inopérante et iatrogène face aux symptômes fonctionnels, et seule une médecine « centrée sur le patient » peut offrir des explications médicalement plausibles, congruentes avec les modèles explicatifs du patient, et acceptables par les deux parties.
C’est à travers ce type d’approche intégrative centrée sur le patient que la médecine chinoise trouve sa place ; évidemment toujours en complément d’un nécessaire suivi médical.
La conception particulière du fonctionnement humain proposée par la médecine chinoise peut en effet permettre d’identifier et de corriger des déséquilibres énergétiques qu’ils soient causés par des émotions ou par toutes autres causes énoncées plus haut. La médecine chinoise peut donc, en cas de trouble fonctionnel, apporter un éclairage différent qui « parlera » autant au corps qu’à la tête du consultant !
(*) Problématique de la prise en charge des troubles fonctionnels – 21/08/20 [6-0495] - Doi : 10.1016/S1634-6939(20)80373-1
AIDE AU SEVRAGE TABAGIQUE
Que la dépendance au tabac soit récente ou profondément ancrée dans ses habitudes physiques et psychologiques, tout fumeur redoute fortement l’intensité des efforts qui vont lui être nécessaires
pour se sevrer, d’autant plus qu’il doute de l’efficacité, à long terme, de ce sevrage. Le recours à la médecine chinoise dans ce cadre reste toutefois un grand classique ; tant il est largement reconnu aujourd’hui que cela augmente les chances de succès. Les diverses possibilités d’accompagnement proposées par la médecine chinoise permettent de suivre celles et ceux qui veulent en finir avec la cigarette tout au long du parcours de sevrage, à quelque étape que l’on en soit.
Pour ce faire, 3 types d’accompagnement différents sont proposés ici en fonction des besoins :
1/ Pour celles et ceux qui projettent d’arrêter :
Je vous propose une séance d’aide à la décision, organisation et choix de la méthode la plus appropriée selon vos modes de fonctionnement et votre bilan énergétique actuel.
2/ Pour celles et ceux qui ont choisi leur méthode et plus ou moins fixé la date :
Je vous propose une séance d’aide au sevrage à la date choisie selon la méthode du point unique (ou autre méthode selon le bilan énergétique) ou un parcours d’accompagnement sur plusieurs séances,
en particulier si vous avez choisi d’arrêter plus progressivement, avec une aide pour maintenir la motivation.
3/ Pour celles et ceux qui ont déjà arrêté mais qui sont confrontés à des effets secondaires plus ou moins pénibles (irritabilité, prise de poids, constipation, etc.):
Je vous propose des séances de suivi pour limiter ou mieux gérer les impacts négatifs, tout en renforçant la motivation.
En fonction des difficultés rencontrées, des besoins ressentis et du bilan énergétique, différentes séances pourront vous être proposées jusqu’au complet sevrage !